michael blaser                                  
fin d‘été

Les saisons - une succession qui ne se laisse pas couper. Tous les ans la même évolution, une répetition de la vie et de la mort – éphémère, mais il reste les traces. L’automne; parfois, s’annonce comme un compresseur, écrase tout ce qui traverse son chemin, parfois perfide, sans se faire remarquer il applique son poison qui se diffuse lentement.

Il commence à faire froid, les nuits vainquent les jours, les humains battent en retraite et ce qui reste en arrière resemble à une ville fontôme. L’absence des personages evoque des sentiments et mémoires - solitude, abandon, vide - et questione notre position dans la vie quotidienne urbaine, limité dans des espaces.